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Revenons sur Esther, ce film d’horreur psychologique réalisé en 2009 par Jaume Collet-Serra. On y retrouve Vera Farmiga (The Conjuring) et Isabelle Fuhrman dans le rôle de la jeune fille. Ce thriller raconte l’histoire de Kate qui, à la perte de son enfant décide d’adopter Esther, une fillette très particulière. Mais qui se cache réellement derrière ce visage de poupée ?

A propos du préquel d’Esther, Orphan: First Kill

EstherAlors que préquel d’Esther (intitulé Orphan: First kill) est annoncé depuis l’année dernière pour 2022, Isabelle Furhrman avait douze ans lorsqu’elle joua cette fameuse fillette de neuf ans. Mais aujourd’hui un nouveau défi s’impose à l’actrice ; celui d’ interpréter cette même jeune fille sans maquillage. C’est à Hollywood reporter que Isabelle Fuhrman a déclaré : « J’adore le défi de pouvoir jouer un enfant parce que cela n’a jamais été fait historiquement au cinéma. J’étais en train de regarder tout ça – parce que j’adore regarder l’histoire des vieux films et ce genre de choses – et je me suis dit qu’un adulte n’a jamais repris le rôle qu’il jouait quand il était enfant. »

Sénilisme mental

Esther n’est pas ce qu’elle a l’air d’être. C’est son juvénilisme physique ou retard de croissance corporelle chez l’enfant qui lui confère les apparences de l’innocence. Or, si elle devenue une psychopathe c’est avant tout à cause du vieillissement précoce de son mental. Cette maladie génétique rare porte un nom : le syndrome d’Highlander. Hélas ce dernier n’est que peu reconnu par la communauté scientifique en raison de sa rareté (sept cas seulement recensés en 2020). Actuellement les chercheurs l’assimilent à une progéria inversé, qui provoque divers effets de vieillissements cutanés virulents. (Si cette pathologie ne vous parle pas, pensez à voir le film « L’Étrange Histoire de Benjamin Button »).

Prodigieusement diabolique

Le personnage du film n’était certainement pas préparé à cette fatalité, l’orpheline s’est donc adaptée à ce contexte hors du commun de manière inattendue. Elle a en effet su développer à travers son stoïcisme, un sens de l’observation aiguisé. Pour aller plus loin, Esther n’est pas une enfant ; Esther est un monstre de narcissisme, une perversité de la nature. Si son affection devait porter un nom, il se nommerait probablement « le syndrome de la Chucky ». Elle est prodigieusement diabolique puisqu’elle joue et jouit de son retard de croissance comme un pouvoir à sa disposition. Elle manipule à souhait son entourage sans laisser transparaître un soupçon d’émotion.

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