A la croisée des mondes, la jeune prodige Gaal Dornick abandonne Synnax pour voguer en hyper-propulsion vers Trantor sur l’invitation de l’inventeur même de la Psychohistoire. Ce grand mathématicien n’est autre que Hari Seldon (Jared Harris, Chernobyl). Grâce à sa science, il peut statistiquement prédire l’avenir sur de grandes périodes en divulguant les grandes tendances des civilisations. Cela déplait tellement au consensus des empereurs, que ces derniers sont exilés sur Terminus afin de réaliser le projet de Seldon, « l’Encyclopedia Galatica ». Ces ouvrages regroupant toutes les connaissances, sont alors censés aider la fondation pour un nouveau départ.
On remarquera la présence de la fille d’Isaac Asimov, Robyn Asimov parmi les producteurs délégués ; Ce premier épisode est donc une forme d’introduction, les faits se déroulant dans un flashback trente-cinq ans plus tôt. Le héros (dans le livre) est par ailleurs l’héroïne surdouée nommée Gaal que l’on peut apercevoir plus âgée au début puis plus jeune sur Trantor. L’étudiante interprétée par Lou Llobell 35 ans auparavant, doit faire face aux prédictions de son mentor. Trantor est le siège des trois clones à trois âges distincts qui régissent ainsi l’Empire. Vous n’avez jamais lu Asimov ? Ceci n’est pas un soucis grâce à ce premier épisode. Une introduction qui pose les fondations de Foundation, c’est de l’avant-garde.
Si on devait noter la série tv en ne se basant que sur le critère « adaptation fidèle », le 100 % n’aurait pas eu lieu. Non, ceci n’est pas une adaptation mais bien une version libre inspirée principalement du premier tome du cycle Fondation d’Asimov. Tout amateur de science-fiction « novice » (qui n’a pas connaissance d’Asimov) sera nécessairement charmé par ce premier épisode. Parmi les avis de spectateurs, la communauté semble divisée entre ceux qui sont contre la cancel culture et convertis d’Asimov, puis ceux qui découvrent finalement l’univers inspiré de l’auteur. On peut par conséquent classer la série Foundation dans le dossier « SF Hybride » puisqu’elle mélange plusieurs sous-genres de la science-fiction.